Au XIIIe siècle, le bourg de Larressingle est fortifié. À l’origine, un imposant donjon de trois étages et une église romane trônent au sommet de la colline. Ils vont être entourés par 270 mètres de hautes murailles reliant huit tours. À l’intérieur, des maisons médiévales sont accolées au mur d’enceinte.
Pour la défense du site, les habitants comptaient sur des tours crénelées avec des archères droites ou en croix ; le fameux donjon ; un chemin de ronde sur les remparts ; des douves, creusées au pied du mur d’enceinte ; et une seule porte d’entrée magistrale disposant à l’époque d’un pont-levis, aujourd’hui remplacé par un petit pont. L’église est également modifiée avec une salle refuge, donnant sur le donjon.
Au XIVe siècle, le donjon est transformé en château gascon.
Au XVIe siècle, des aménagements sont réalisés pour le confort des châtelains : une tour abritant un escalier à vis, de nombreuses fenêtres à meneaux pour apporter de la lumière…
A la fin du XVIe, le château sera abandonné et va se dégrader pendant près de deux siècles,
Le Duc de Trévise, a plaidé toute sa vie pour le maintien des richesses du patrimoine français. En 1925, M. de Trévise, brillant orateur, merveilleux écrivain et peintre, est parti chercher du mécénat aux Etats Unis en donnant des conférences de ville en ville pour la sauvegarde de l’art français.
A Larressingle, il a œuvré pour restaurer des maisons, remparts et tours mais s’il n’a pas réussi à restaurer le château, il s'est adressé à la direction des Beaux-Arts pour leur suggérer le classement du bourg castral. Grâce aux bonnes dispositions de ses propriétaires, le château fut effectivement classé le 16 septembre 1922.
Depuis sa rénovation, Larressingle va enchaîner les classements pour sa protection : « Monuments Historiques », « Patrimoine Mondial de l’UNESCO », « Plus beau village de France », « Grand Site d’Occitanie ».
Une première tranche de travaux vient de se terminer.
Les travaux réalisés sur les murs Est et Sud ainsi que sur la tourelle d’escalier consistent au:
